Renforcement Structurel

Le DTU 42.1 identifie 3 grands ensembles de fissures : 

• Les microfissures dont l’ouverture n’excède pas 0,2 mm, ne concernent généralement pas les éléments de structure.
  
  

• Les fissures dont l’ouverture est comprise en 0,2 et 2,0 mm touche généralement les éléments de structure. Dans ce cas, la mise en place d’une solution réparatrice est recommandée.
  
  

• Les lézardes dont l’ouverture reste supérieure à 2,0 mm sont impactantes pour la structure et nécessite la mise en œuvre de solutions curatives.
  

   

  Les fissures comme les lézardes peuvent apparaître sous deux modes.

  Les fissures ou lézardes dites « mortes » correspondent à des fissures dont l’ouverture est stabilisée. Elles sont issues d’une rupture du matériau au terme d’une évolution qui est finalisée ;

  Les fissures ou lézardes dites « vivantes » ou « évolutives » correspondent à des fissures dont l’amplitude d’ouverture évolue soit de manière croissante, soit de manière alternée (ouvertures et fermetures successives).

  Si les microfissures et fissures dites « mortes » se traitent directement depuis le support soit par simple comblement au mortier, soit par couturage (ou agrafage), le traitement des fissures dites évolutives nécessite d’être précédé de travaux de stabilisation de la structure (reprise en sous-œuvre par exemple).

Le renforcement des chainages et autres points de liaisons sont nécessaires lorsque lesdits chainages sont défaillants ou inexistants. Ces éléments, indispensables à la stabilité de la structure, doivent alors être reconstitués et parfaitement liaisonnés entre eux ainsi qu’à la fondation. 

L’opération consiste à réaliser une saignée de 15 à 20 cm de large dans la maçonnerie, en lieu et place du chainage défectueux. Cette saignée concerne pratiquement toute l’épaisseur de la maçonnerie. Des aciers sont alors scellés de part et d’autre du chainage ou de la partie de chainage à reprendre, une armature de chainage est mise en place et liée aux aciers scellés. L’élément de renfort est ensuite coffré puis coulé à l’aide d’un portier sans retrait. 

Après séchage le coffrage, soigneusement placé en retrait de 1.0 à 1.5 cm en retrait est retiré et évacué.

La reprise d’un dallage peut être partielle, mais reste préférablement à réaliser en totalité. 

Quelle que soit l’étendue de la reprise, l’opération consiste à purger la partie à reprendre, compacter le fond de forme, appliquer et compacter un lit de pose (couche de forme) puis couler la dalle après avoir positionné sur le lit de pose une couche isolante éventuelle, un film polyéthylène et un treillis soudé. En cas de reprise ponctuelle, des aciers sont scellés dans le dallage existant et liaisonnés au TS.